-{ Chapitre 73 }-


Le lendemain matin, tant bien que mal, je me réveille à 5h30. Hé oui! Il faut que je passe chez moi pour déposer mon sac de voyage et prendre mes affaires de cours. Florian lui n'est pas encore réveillé, mais j'espère juste que j'ai bien régler son réveil, sinon son bulletin de retard va en prendre un coup.

Je ne prend pas la peine de me changer (chaud je porte les même vêtements depuis plus de 24 heures) et m'en vais en direction de chez moi, à pied, avec ma PSP en guise de baladeur MP3.

...

Arrivé chez moi, je dois déjà repartir pour aller en cours. Je ne me suis toujours pas fait au fait que je devais le faire tout seul, sans Julie. Et encore moins depuis que je l'ai revu ce week-end...
De chez moi jusqu'au lycée, je retrouve les "joies" du métro parisien bondé et stressant pour tous les gens zen, ou du moins normaux, comme moi. C'est pas possible d'être comme ça juste pour un trajet quoi

Dame- Pardon..pardon... PARDOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!
Moi- (3 mètres derrière) Y'as pas de quoi!!! =D
Dame- Ta gueule petit con fais pas chier.

Puis elle s'en va vers la surface parisienne... Chaud quand même, et ce genre de scène n'est pas un cas isolé, croyez moi...

Après quelques minutes de marche, la fatigue due au manque de sommeil se fait de plus en plus ressentir. J'ai du mal à me concentrer sur mon chemin. Je manque de m'étaler lors d'un feu rouge d'un passage piéton... Le fait de s'arrêter stop complètement mon élan et j'ai d'autant plus de mal à repartir. Non mais chaud quand même de galérer pour un trajet pourri quoi

Néanmoins j'arrive à destination (après bien du mal), et je me pose devant le lycée. Je suis super en avance et par conséquent personne n'est là, ou presque.
A ma droite, assis sur les barrières de sécurité au bord de la route, 3 types de terminale surement, le look baba-cool communistes L et fumeur de joint.
Je les regarde faire, d'un air béat, puis l'un d'entre eux le remarque:

Fumeur- Qu'est-ce que t'as?
Moi- Euh Maths je crois.
Les 3 fumeurs- Ah t'as vu le bouffon il croyait qu'on lui demandait ce qu'il avait comme cours! MDR!

OMG oui c'est vrai que je suis con d'avoir répondu ça... -____-
... Mais il ne faut quand même pas abuser cela fait maintenant 5 minutes qu'ils se bidonnent là dessus... Vive les boulets.

La situation me lourdant quelque peu, je décide de rentrer dans le lycée. D'ailleurs, j'ai un mot d'absence à remplir, pour mon absence de jeudi après-midi et de vendredi. Comment je vais pouvoir m'en tirer moi encore... Le point verra t-il d'un bonne oeil le fait que je sois allé rejoindre ma copine à Londres pendant les heures de cours?...Mouais et puis quoi encore... TheNotoriousBIG modérateur du 15-18 pendant qu'on y est?

*TOC TOC*

Pion- Entrez! (Ah ok le pion qui prend son p'ti dèj...)
Moi- Bonjour, je viens pour remplir un mot d'absence.
Pion- Date de l'absence?
Moi- De jeudi 13 heures à vendredi 16 heures.
Pion- D'accord. Ton nom?
Moi- *******
Pion- Ok... quel est le motif de l'absence?
Moi- Euh ben... Je devais aller à Londres ce week-end et il n'y avait des billets de libres que pour l'eurostar de jeudi 15 heures...

D'où j'arrive à sortir quelque chose d'aussi crédible moi?? O__O

Pion- Très bien, voilà ton billet, tu peux rentrer en cours.


Voilà une journée qui s'annonce plutôt bien
C'est bientôt l'heure d'aller en cours, les gens sont arrivés en masse dans les couloirs. J'arrive devant ma salle de maths, 5 minutes avant la sonnerie, et je vois un mec devant la porte, qui attend. Je ne l'ai jamais vu, il n'est pas dans ma classe. Peut-être un nouvel élève que sais-je? J'attend non loin de lui pendant 2 minutes, puis je me décide enfin à lui parler.

Moi- Salut, t'es nouveau? Car tu n'étais pas dans notre classe avant. ^^
Lui- Non, c'est tout simplement toi qui a dû te tromper de salle comme un boulet...


Bouche bée, je quitte le couloir pour me diriger vers un des pré-fabriqués provisoire de la cours... Là où j'ai réellement maths -___- . Chaud d'être un boulet à ce point quand même...

J'arrive devant la bonne salle de maths quelques instants plus tard, je salue quelques personnes, puis m'en vais au fond à côté de Simon. C'est dur la reprise... Je ne suis pas du tout motivé...

Simon- alors ça s'est passé comment ce week-end?
Moi- Ah bah c'était sympa, mais elle a beaucoup changé!
Simon- Comment ça?
Moi- De look, puis sa façon d'agir aussi. Je te raconterai.
Simon- D'ac! Et t'as fais ton devoir maison sinon?
Moi- Y'en avait un?????
Simon- Oui le dossier de 4 pages! Il nous l'a donné début septembre! T'abuses quand même là!!

OMG je suis vraiment dans le pétrin là! Je n'ai aucun souvenir proche de ce foutu devoir maison moi!...
A tout les coups j'ai du le paumer quand mon père m'avait foutu le bordel dans mon trieur là...
Aïe et le prof va surement passer prendre les copies dans pas longtemps... Elle ne commence pas si bien que ça cette journée en fait!

Et en effet, au bout de 20 minutes, le prof passe dans les rangs pour ramasser les copies.... Simon ne peut s'empêcher de ricaner, tandis que moi je stress...

Le prof- Votre copie s'il vous plait jeune homme..
Moi- Ben en fait je l'ai pas parce que...
Le prof- OH bon sang y'en a mare de vous, vous ne foutez rien de rien, pourquoi vous continuez à venir?? Allez hop vous aurez tout le temps de refaire votre devoir pendant vos heures de colle. (il sort son carnet)
Moi- 20 heures???,
Le prof- Oui, ça occupera vos mercredis après-midi comme ça. Allez fichez moi le camp au secrétariat pour valider tout ça la... Et emportez vos affaires, je ne vous accepte plus pour le reste du cours.


Putain mais chaud quoi!! Il est taré celui là!! C*nnard! (
Je sors de la classe dans un vacarme pas possible, je renverse tout les affaires qui sont sur la table d'une intello dans le précipitation. Celle-ci est "offusquée" de mon comportement mais OSEF, je me tire en direction du secrétariat pour valider ces foutues colles...

Je suis déjà assez énervé comme cela, mais en plus de cela, il va falloir que j'attende je ne sais combien de temps devant le secrétariat. Ce truc là, c'est comme la poste, y'a toujours une longue attente impossible à contourner...

J'arrive dans le petit hall du secrétariat quand... Oh mon dieu, elle est là, à attendre... Pauline. Comme au premier jour, souvenez vous...